21.5.13

Silent cry for animal rights & freedom ! 54…55 millions de morts à l'heure…

brothers and sisters in freedom !
54-55 mio deaths per hour is the animal toll !

Yesterday , a demo by animal rights activists* took place at Bourg-de-Four Square in Geneva. A funeral service, in fact, with the proper music,  to pay respect to the animals who, hour after hour, sacrifice themselves for us : a core of participants at the heart of the square, silently held placards to recall and denounce the many forms animal torturing takes -  from experiences on animals to intensive breeding of cattle etc. from  wildlife capture to scooping up of oceans - but a single constant : suffering under all its disguises.

I stood there for an hour of grief, sadness, ho'ponopono**, one consciousness with all my beloved brothers and sisters deceased or condemned. It took a few moments before I noticed 8 participants holding, each one figure, the last five big zeros, the first three with figures  escalating more or less rapidly. "The total, one woman voice occasionally indicated, is the number of animals killed since the beginning of the demonstration at 11 0'clock". I suddenly realized and felt nauseous, merely looking at the numbers. When the carillon at St Pierre rang, at noon, the total amounted 54 millions. When it stopped, we were way over 55 mio. Hour after hour, it is practically the population of Spain and Portugal (now decreasing !) that is being sacrificed for our so-called needs.
The bell tolls at 12' for 1 or 2 minutes. The animal toll goes on unabated. 
Please - if nothing else -  each time we eat anything, let's be conscious and grateful



Un cri pour les droits et la liberté des animaux !
Hier, à Bourg-de-Four se tenait une manifestation sobre pour "le droit de animaux",* un service funèbre, en fait, pour accompagner et dénoncer le sort des animaux qui, heure après heure, se sacrifient pour nous : un coeur de participants au coeur de la place tenaient  silencieusement des pancartes, sur une musique de circonstance,  pour nous en rappeler les innombrables formes : de l'expérimentation animale aux élevages intensifs de poules, cochons, boeufs,  de la capture des animaux sauvages aux vidage systématique des océans - mais invariablement sous fond d'insoutenable souffrance.

Je me suis tenue là, entre larmes, chagrin, ho'ponopono**,  avec tous ces frères et soeurs décédés ou condamnés, jusqu'à ce que je remarque 8 participants alignés tenant de gros chiffres, dont les 3  premiers défilaient à plus ou moins vive allure… le total, disait de temps en temps une voix de femme, "indique le nombre d'animaux tués depuis le début de la manifestation à 11 heures", me mettant soudainement au bord de la nausée. Quand les cloches de St Pierre sonnèrent midi, on atteignait 54 millions, le temps du carillon, on avait dépassé les 55 millions. Heure après heure c'est pratiquement la population de la péninsule ibérique (elle, en diminution !) qui se sacrifie pour nos "besoins" (?)     
                                    Les cloches se turent, les massacres, eux, continuent. 
S'il vous plaît, au moins, à chaque repas, quoi que nous mangions, soyons conscients et remercions.

martine keller 21 mai 2013

*dans le cadre de la www.veggiepride.ch organisée ce week-end de la Pentecôte à Genève où une "Déclaration universelle des droits des animaux" (non-humains) - extension de la Déclaration universelle des Droits de l'homme de 1948 a été proposée
**http://www.ho-oponopono.org/




Le droit de boire mon café de céréales !

17.5.13

A Doris Leuthard...

"Ceci est mon champ"… allez dire aux abeilles (Merci Markus Imhof!)

Alors que les traditions spirituelles - à l'instar des abeilles - savent depuis toujours que la conscience est une...
Alors que la science la plus évoluée a confirmé depuis plus d'un siècle cette non-séparation, reléguant d'ailleurs les disciplines expérimentales au mieux à une erreur épistémologique mais en fait  à une grinçante, désuète et hypocrite  plaisanterie...
Comment peut-on, sans rire jaune, vouloir séparer des champs à culture OGM des champs de cultures traditionnelles ? "10 mètres feront l'affaire, disons 12" foi de maquignon, n'est-ce pas à peu près la hauteur des débats actuels ?
Et ce d'autant plus que le peuple  a clairement (à 80%) dit, redit "non", pas d'OGM en Suisse et que les paysans sont contre ! 1)

Madame la Conseillère fédérale, vous qui êtes une femme courageuse, vous l'avez montré à plusieurs reprises, notamment en décidant la sortie du nucléaire, soyez une fois encore forte et résistez aux pressions, aux lobbies (oui, vous seriez sans nul doute élue directement par le peuple !) aux unions troubles entre hautes écoles, "recherche" et industries.2)

Le peuple sera fièrement avec vous dans ce nouveau défi, contribuant à faire de ce pays une autre exception  - bienvenue cette fois - aux pays de la diversité.

Et l'Histoire vous donnera raison...




martine keller - 17 mai 2013

1)Les exigences/contraintes que de telles cultures posent pour les producteurs et les problèmes qui en découlent sont bien connus :
- Appauvrissement de la terre
-Accaparement des terres
- déplacement de populations
- Utilisation massive des aquifers
- Disparition et de la diversité des semences et du choix
- Monopolisation de la production agricole par quelques uns
- Semences traditionnelles/ancestrales deviennent hors la loi scandale de constater…on a de la peine à croire
- Non respect des personnes, liberté de choix des paysans comme des consommateurs etc.etc.


2) Il est avéré que les chercheurs - même sans malice - ne désavouent pas ceux qui les nourrissent !

8.3.13

Remettre les choses à plat.... de quoi avons-nous besoin d'un emploi ou d'un revenu ?

Il ne faut pas se leurrer, les emplois, le travail comme nous l'entendons, est chose du passé, une espèce en voie de disparition. Et c'est tant mieux. Dans le fond, quelque 50 ou 100 ans de travail salarié, c'est assez.

Et c'est même le but - trop souvent oublié - de l'économie... d'économiser, de nous alléger la vie. Ouf, il est atteint. Et nous nous plaignons... il y doit y avoir maldonne

Actuellement, on essaie de re-créer, conserver des emplois, pour quoi ? Pour avoir un revenu, payer nos factures, payer un 2ème pilier qui va s'écrouler. Car nos bons gestionnaires sont aussi - en partie -  les spéculateurs décriés !

Continuer la croissance pour conserver artificiellement des emplois pour, pour, pour notre extinction, pour détruire notre terre i.e. nous-mêmes. Car si la croissance ne génère plus/peu d'emplois, elle produit par contre beaucoup de nuisances.

Honnêtement, de quoi avons-nous besoin, vraiment ?  D'argent pour payer la LAMAL (très mal), le 2ème pilier, nos loyers, nos "charges" si bien nommées ?  Si nous les gommons... de pas grand-chose vraiment.

Et si nous arrêtions et la croissance et les emplois et commencions tranquillement de distribuer de quoi vivre... n'est-ce pas de cela qu'il s'agit ?

Nous avons de quoi vivre, tous, agréablement.

Nous sommes en période de destruction massive, des valeurs boursières, de nos existences telles que nous les connaissons. Y-a-t-il d'autre façon pour laisser émerger la Vie en nous ?

Et puis, avec le 2ème grand succès  des initiatives populaire, on sent que le vent tourne. .. gageons que la votation  à venir sur "un revenu de base pour tous" va être acceptée.

Imagine...

martine keller 8 mars 2013