9.3.22

L'Homme nouveau...The new man

 


Sous le couvert de l’homme nouveau on nous sert l'humanisme - transhumanisme qui ne sont que les 2 faces d’une même duperie ?


Under the guise and disguise of the "new man" it is  the so-called humanism and transhumanism that are being served,  the 2 faces of the same fraud ?

Il nous a fallu 1 siècle pour réaliser que les totalitarismes de gauche et de droite étaient les 2 faces d’une même médaille. Que les mêmes puissants tiraient les ficelles des 2 bords. 1/

One century was necessary for most of us to realize that totalitarianisms left and right were the 2 sides of the same coin

Il nous a fallu 30 ans pour que les illusions quant au rôle libérateur du marché tombent. Le triomphe duquel est celui d’une même classe très réduite, une poignée de ploutocrates. 2/ 

30 years were necessary to see the illusions of liberation heralded by the market faith disintegrate. Its triumph is once more that of an extremely limited class, a handful of ploutocrats. 2bis/

Il nous a fallu 2 ans (pour certains ce fut immédiat...) pour piger le projet trans-humaniste 3/ agencé sous couvert d’une fausse épidémie, soit le contrôle social total d’une population drastiquement réduite.  De l’ADN aux étoiles par les relais de puces, QR codes, téléphones mobiles, passeport sanito-digital, carte bancaire unique et contrôlable, compteurs linky, smart cities, grids etc. 4/ et 5/

2 years only (for some smelling the rat it was immediate...) were necessary to fully get the idea of the trans-humanist project behind the scene of a false epidemy i.e. : the total social control of a drastically reduced population. From DNA to the stars,  relayed by chips, QR codes, mobile phones and apps, so-called green pass, a unique-do-it-all card, linky meters, smart cities, grids a.s.o.

Il nous a fallu 2 jours pour percer à jour le dernier narratif  lancé que l’on veut nous imposer en guise de nouvelle diversion

But it took only 2 days to figure out the latest lethal narrative being imposed on us as new diversion, to distract us from seing the truth


Mais de plus en plus de gens réalisent, s’éveillent. 

But increasingly people wake up conscious and informed

"Cessez d’avoir peur pour tout ce qui pourrait mal se passer et commencez à être heureux à l’idée que tout va bien se passer” 6/ "Stop being afraid for all that could go wrong and start being happy at the idea that all is well"

"L'humain, trop humain" n'est pas l'ultime/"The Human, too human" is not the ultimate

Quant au soi-disant humanisme, il relève d’une autre illusion, d’une erreur. Celle d’un homo (très peu) sapiens qui se prend pour le centre de la création. D’ailleurs comme toutes les illusions du mental, il a fallu à peine quelques décrets pour faire voler en éclat les idées d’égalité, fraternité. La discrimination-exclusion a fait étonnamment très peu de vagues...

Humanism, as a concept, is a deeply seated illusion, a mistake, an empty shell : that of a Homo (not so) sapiens that considers his persona as the center of creation. Needless to say, it took just a few decrees to smash into pieces these ideas of the mind called "equality", "brotherhood". The discrimination-exclusion made hardly any waves...

Ce qui est devenu une certitude était déjà en germes dans la révolution de 1917.
L’humain n’est pas l’ultime... en tout cas pas dans le sens étroit de la "légende humaine". En tout début de la révolution russe, l’artiste Kasimir Malevitch (né en 1879 à Kiev, mort en 1935 à Leningrad) dans son refus radical, iconoclaste de toute représentation balayait avec son célèbre carré noir, toute figure. Célébrant le degré zéro de la peinture, prônant l'art pour l’art et la non-figuration, il ouvrait glorieusement l’horizon de tous les possibles, inspiré comme il le fut par des hommes nouveaux tels Ouspensky et Gurdjief 7/

 

What has now become a certainty was already in germ in the 1917 October Revolution. The Human is not the ultimate... at least not in the limited sense of the "human legend". At the very beginning of the Russian revolution, Kasimir Malevitch, the artist (born in Kiev in 1879, died in 1935 in Leningrad) in his radical, iconoclastic rejection of representation swept aside all figuration with his all-too famous black square. Celebrating the zero degree of painting, commending art for the art's sake, he gloriously opened the horizon of infinite possibilities, in the wake of genuine new men such as Ouspensky and Gurdjief.


Mais en peu de temps,  quelques mois à peine, l'homo sovieticus montra son totalitaire visage. Bien plus tard, dans l'œuvre  de l'artiste, anéanti par le système, le visage ré-apparaît, mais quel visage... figurant l’écrasement des individualités. “Les tableaux traduisaient non le choix fait précédemment de l’Abstraction mais le hurlement silencieux des hommes, réduits à néant par le pouvoir” 8/ Non sans ressemblance, moins de 80 ans plus tard, avec les affiches de la santé publique qui m’ont donné jusqu’il y a peu, systématiquement un haut-le-cœur.  Evidemment, le masque c’est l’anti-selfie.  L’homme-robot, augmenté-rétréci, souhaité par une poignée d’individus, coupés de leur âme.

Yet it took hardly a few months for homo sovieticus to show its hideous, totalitarian face. Much later, in the works of the artist crushed by the system, the human face re-appears... but it is a face annihilated in its individuality. "His pictures mirrored not the previous choice of abstraction but the silent scream of men shrinked to non-entity by the power"8/. In a striking similarity, less than 80 years later, with the public health posters, that until recently have nauseated me. Quite clearly, the mask is an anti-selfie, exactly the robot of a man, augmented-diminished, that a handful of individuals, disconnected from their soul, wish for all of us !

L'homme nouveau, l'homme éternel

On sait maintenant qu’une révolution sociale seule ne change rien, tant qu’elle n’émane pas d’un homme transformé. Un artiste, Alexej von Jawlensky, compatriote de Malevitch,  ayant dû fuir la Russie, s’est, lui, mis, voici un siècle, en quête de son véritable visage, pelant l’oignon de ses conditionnements en un travail systématique d’auto-portraits : du hobereau rubicond à la figure christique, quel dépouillement. L’homme humain disparaissait pour révéler l'être, dans sa présence, son éternité. Cet homme devenu lui-même icône découvrit que "le visage n'est pas seulement le visage mais le cosmos tout entier".

 The new man ? The eternal man

 We've finally learned that a social revolution only does not change things, as long as it is not the outcome of a transformed man. A compatriot of Malevitch, an artist, Alexej von Jawlensky, forced by his noble origins to flee Russia, started, about a century ago, the quest to find out his true face, by peeling the layers of his conditionings, systematically and with no complacency, in a series of self-portraits. From his rubicund face of local squire to his inner-looking Christlike faces, what an essential stripping !  The man with his human features disappearing to reveal, unveil his being, presence, eternity. Aletheia. This new man turned icon himself discovered that "a face is not only a face but the entire cosmos"

Et nous interpelle. Si le monde reflète qui nous sommes, quel monde voulons-nous ?

And thereby questioning us. If the world reflects who we are, what is the world we want ?

Si le monde est une peau de tambour quelle vibration sommes-nous ?

If the world resonates like a drum, what vibration are we ?

Si les chemins existent c'est que nos pas les créent. Du coup, la mise hors-jeu de toute une catégorie de personnes que nous ne voulons plus et qui dominent encore le monde est aussi largement un processus silencieux et intérieur.
Quand les trompettes sonneront suffisamment fort, les murs de Jéricho s'écrouleront...

Roads and path are continuously created by our steps. Phasing out situations and people abusing this world is largely an internal and silent process.

When the trumpets will resonate loud enough, the walls of Jericho will tumble down

martine keller 8/3/22 (traduit et revu 28/7/22)

Notes

1/ Comme le montre avec brio dans quelques pages d'une lumineuse clarté J.-F. Billeter dans sa "Chine trois fois muette" éd. Allia

2/ "Après avoir usé et abusé d'un faux libéralisme, la réorganisation sociale semble promettre de ressusciter le modèle soviétique au profit de privés cette fois"voir blog de Liliane Held-Khawam. See her blog with parts in English

2bis/ The 170 years  transit of Uranus/Neptune 1989-1993 calls for the liberation of the illusions or the illusion of liberation. It is the hallmark of new religions, in this case the market.

3/ Levée des mesures dit-on... repli tactique et victoire d’étape ? Plus de 50% de la population humaine est mutilée par la plus grande expérimentation jamais menée sur l’homme, dans la plus grande illégalité. Un pourcentage plus considérable encore ont eu leur ADN volé sans consentement aucun par l’administration d’un test dont c’était le seul but caché. Sans parler bien sûr des bénéfices économiques. Une entreprise délibérément criminelle. Measures are being lifted, so they say. Let's not forget that over 50% of the world population has been mutilated by the largest-ever in scope experiment conducted on human beings. Totally illegally. A still high percentage of persons have been robbed of their DNA without consent and by a test with this as exclusive purpose. A deliberately criminal endeavour.

4/ C’est ce que nous explique impeccablement Catherine Austin-Fitts, ancienne ministre et banquière de haut-vol dans ses nombreuses vidéos. She has seen it all... a miracle that she is alive. See her solari.com site.

5/ Heidegger avait prédit dans son “Essay concerning technology”, avec l’apparition de la grille, ce contrôle et la substitution de l’exubérance de la vie, son imprévisibilité, sa richesse, ses couleurs par une réalité triste, grise et carrée d’une chose a sa place, une seule place pour chaque chose dans ce qui - même digitalisé - reste un grillage cartésien.  Heidegger in his masteerful “Essay concerning technology” has described how a grid is gradually replacing the exhuberance and wealth and unpredictability of life, its bounty of colours and shapes, by a dull  and grey reality : one thing at a time and place, one place for each thing. Albeit digitalized, and made deceivingly attractive, it remains a dull Cartesian grid !

6/ dit Olivier https://youtu.be/pVW_UXhsuxY

7/ voir Zvetan Todorov “Le triomphe de l’artiste” - Flammarion - 2017

8/ op.cit p 287